Histoire du Rohan

Bon ben, je vais faire comme pour le Harad hein
Mais se sera moin complet; l'histoire du Rohan au début n'est pas très claire, je vais résumer ça du mieux que je peux, ensuite j'aurai pas mal de renseignements sur les différents héros et des infos sur l'équipement des soldats de Rohan (ainsi que celui des héros mais bon, savoir qu'Eomer portait une chemise de lin en dessous de sa jaretière ne vas pas nous avancer à grand chose ^^ )

Les Eothéod vinrent à être connus sous ce nom seulement à l'époque du roi Calimehtar de Gondor (lequel mourut en l'année 1936 de Troisième âge), et ce n'était alors qu'un petit peuple établi dans le val d'Anduin, vivant pour la plupart sur la rive ouest du fleuve, entre l'îlot carrock et les champs d'Iris. Ils étaient les derniers de ces hommes du Nord ou Nortmen, qui avaient formées par le passé une puissante et populeuse confédération dans les vastes plaines qui se déploient entre la forêt de Mirkwood et ma rivière vive, grands éleveurs de chevaux réputés pour leur adresse et leur endurance, bien qu'ils se soient fixés en lisière de la forêt, et plus particulièrement dans la brèche Est qu'ils avaient eux-même largement contribués à ouvrir par leurs défrichements.
Le déclin des Nortmen du Rhovannion s'amorça avec la grande peste qui survint dans la région durant l'hiver de l'année 1635, et sous peu s'étendit au Gondor. et elle fit de grands ravages; car ils étaient peu versées dans les arts de guérir, encore en honneur au Gondor où s'était transmi le savoir des Númenoréens. Lorsque la peste se retira, près de la moitié, affirme-t-on, du Rhovannion avait péri, et il en fut de même pour leurs chevaux.

Et ils furent lents à se rétablir; mais pendant un temps assez long, rien ne vint mettre à l'épreuve leur faiblesse. Sans doute les peuplades plus à l'est avaient été pareillement éprouvées, de sorte que les ennemis du Gondor venaient surtout du Sud. Mais lorsque commença l'invasion des gens-des-chariots ou Wainriders, et que Gondor se trouva plongé dans des guerres qui devaient durer plus de cent ans, les Nortmens soutinrent le choc des premiers assauts. Le roi Narmacil II prit la tête d'une puissante armée qu'il conduisit vers le nord, et il rallia tant qu'il put les débris épars des Nortmen. Mais il fut vaincu et lui-même tué au combat. Les restes de son armée battirent en retraite à travers la plaine du Dagorlad et jusqu'à l'Ithilien, et sauf pour cette dernière contrée, Gondor renonça à toutes les terres à l'Est de l'Anduin.
quand aux Nortmen, quelques-uns s'échapèrent en traversant la rivière et se mêlèrent aux gens de Dale à l'ombre du mont Erebor (avec qui ils étaient en parenté) d'autres gagnèrent le nord en passant entre la forêt de Mirkwood et l'Anduin et s'étblirent dans le Val d'Anduin où vinrent les rejoindre maint fugitifs qui passèrent par la forêt. Tels furent les débuts de l'Eothéod. Mais la plupart des Nortmen furent réduis en esclavage par les wainriders qui s'approprièrent leurs terres.

Lorsque tout danger fut écarté, le roi Calimehtar, fils de Narmacil II, résolut de venger la défaite de la bataille des plaines. Aussi dès qu'il le put, Calimehtar conduisit une armée hors d'Ithilien, veillant bien à ca que l'ennemi eût connaissance de sa venue. Les wainriders se précipitèrent au devant de lui avec toutes leurs forces disponibles, et Calimehtar se déroba, les attirant loin de leurs foyers. enfin les deux armées s'affrontèrent dans la plaine de Dagorlad, et longtemps la victoire demeura en suspens. Mais au plus fort de la bataille, des cavaliers que Calimehtar avait envoyés se joindre à une grande Eored conduite par Marhwini, assaillirent les wainriders sur leurs flancs et leurs arrières. La victoire de Gondor fut écrasante (bien que non décisive). Calimehtar se replia au Gondor qui connut un répit de quelques années (de 1899 à 1944) avant le grand assaut ou devait presque sombrer la lignée de ses Rois.
Néanmoins, l'alliance entre Calimehtar et Marhwini ne fut pas sans effet. Elle porta surtout ses fruits dans un lointain avenir que personne n'aurait pu alors prévoir : et ce furent les deux grandes chevauchées des Rohirrim se portant au secour de Gondor; la venue d4eorl au champ du celebrant, et les trompettes du Roi Théoden sonnant sur le Pelennor, sans lesquelles le retour du roi aurait été vain.

Cepandant les Wainriders méditaient leur vengeance. Ce peuple croissait et multipliait, avide de conquêtes et de butins, et plein de haine envers Gondor qui leur barrait la route. Mais lorsque vint l'assaut, il trouva Gondor sur ses gardes, bien que sa force fût moindre que ses besoins ne l'eussent exigé. Le roi Ondoher (qui succéda à son père Calimehtar en l'année 1936) se rendit compte que ses ennemis au sud faisaient des préparatifs de guerre, et il eut la sagesse de diviser ses troupes en une armée du nord et une armée du sud. La seconde était moins considérable, car on considérait moins pressant le danger de ce côté là. Elle fut okacée sous le commendement d'Eärnil, membre de la Maison Royale en tant que descendant du Roi Telumehtar. Et cette armée était basée à Pelargir. Le Roi Ondoher prit lui-même le commandement de l'armée du Nord. selon l'ancienne coutume du gondor, le Roi, si il le souhaitait, pouvait prendre la tête de ses troupes lors d'une bataille importante pourvu que demeurât à l'arrière un héritier dont les droits au trône soient incontestés.

Le Roi Ondoher se proposait de remonter vers le nord à travers l'Ithilien, et de déployer osn armée sur la plaine de Dagorlad, un champ de mauvais augure pour les ennemis du Gondor. Le gros de l'armée marchait avec le Roi et sa garde en tête, suivis par les soldats de l'aile droite et ceux de l'aile gauche, qui devaient prendre position llorsqu'ils seraient hors de l'Ithilien et aux abords de Dagorlad.
Mais les Wainriders avaient rassemblés une puissante armée, renforcée par leurs nouveaux alliés de Khand. Ils venaient de l'est à marche forcée, de sorte que leur appproche ne fut décelée que trop tard.
Ondoher eut tout juste le temps d'ordonner un demi-tour afin de faire face à l'assaut. Ondoher n'était absolument pas préparé à soutenir une charge de cavalerie et de lourds chariots. Il fût tué, ainsi que ses deux fils, car Faramir, son cadet n'avait point obéit à son père; il était venu participer à la bataille, sous une fausse identité. Le nouveau commandant de l'armée, Minohtar, fit se replier les débris de l'armée sur le fort de Cair andros et envoyer un messager à Eärnil, afin de l'informer du désastre de la Morannon.
quand aux Wainriders, ils exultaient à la mort du Roi et croyaient avoir vaincu l'armée défensive. Ils ne pensaietn plus guère qu'à procéder à l'invasion et à l'occupation du Gondor. Ils durent bien déchanter.
Les wainriders marchaient, quasiment à la débandade, toujours enivrés de leur triomphe et chantant des champs de victoire, et ils n'entrevoyaient toujours aucun signe d'opposition.
Mais Eärnil remportat une grande victoire dans l'Ithilien sud, et détruisit l'armée du Harad qui avait franchi la rivière Poros. Il rallia les débris de l'armée qui battait en retraite et tomba sur le camp principal des Wainriders, alors qu'ils banquetaient et festoyaient, croyant Gondor vaincu. Earnil prit le camp d'assaut et chasse l'ennemi en grande déroute hors de l'Ithilien.
Après la mort d'Ondoher, Arvedui, dernier Roi du royaume du Nord, revendiqua la couronne du gondor, mais ses revendications furent rejetées et Eärnil devint Roi. Son fils était Eärnur qui mourut à Minas Morgul, pour avoir relevé le défi du Seigneur des Nazgûl, et il fut le dernier Roi du Royaume du Sud.

Cirion devint Surintendant du gondor en l'année 2489, la menace du Nord toujours à l'esprit.
Et passa l'hiver de l'année 2509, et c'est seulement alors que Cirion prit conscience du grand mouvement qui se préparait contre Gondor: des foules d'hommes s'amassaient tout le long de la lisière sud de Mirkwood.
Ils avaient quantité de grands chariots, comme en avaient les wainriders (dont ils étaient manifestement parents) qui s'étaient rués sur le Gondor au temps de ses derniers Rois.
A bout de ressources, Cirion pensa, dans ce péril extrême, aux Eothéod, et il résolut de leur envoyer des messagers. Hélas il fallait compter une chevauché de quelque quatre cent cinquante milles jusqu'aux méandres, et de là, il y avait encore plus de 500 milles jusqu'au pays des Eotheod; et à partir des méandres, il leur faudrait marcher précautionneusement, et surtout de nuit, tant qu'ils se trouveraient dans l'ombre de Dol Guldur.
Cirion avait peu d'espoir qu'aucun n'arrivât au but. Il fit appel à des volontaires, et choisissant six cavaliers braves et endurants, il les envoya deux ar deux, à un jour d'intervalle. Chacun d'eux portait un message appris par coeur et une petite pierre gravée du sceau des Surintendants qu'ils devaient remettre en main propre au Seigneur des Eothéod. Le message était adressé à Eorl, fils de Léod, car Cirion savait qu'il avait succédé à son père quelques année auparavant. Toutefois Cirion n'avait qu'un faible espoir, à suposer même que le message soit remis, qu'on y fasse réponse. et en surplus il n'avait aucun droit d'exiger des Eothéod, sauf au nom de leur ancienne amitié avec le Gondor, qu'ils viennent d'aussi loin avec des forces en suffisance pour lui porter secours.
Cirion ne dit plus rien et se prépara affronter l'orage. il rassembla une armée aussi forte qu'il put, et prenant personnellement le commandement il se disposa à la conduire en marche forcée vers le Nord, en pays de Calenardhon. Et à Minas Tirith, il remit le pouvoir aux mains de son fils, Hallas.

Un seul des six compagnons devait parvenir aux Eothéod. On ne devait jamais rien savoir de ce qu'il advint des autres, hors son compagnon, qui mourut fléché dans une embuscade aux abords de Dol Guldur. après quinze jours de chevauchée, dont les deux derniers sans nourriture, le messager arriva si exténué qu'il put à peine prononcer le message devant Eorl. Celui ci délibéra dans son for intérieur et silencieusement; mais il ne délibéra pas longtemps. Bientôt il se leva et dit: "Je viendrai. si tombe le Mundburg, où fuirons-nous donc les ténèbres?"
Les préparatifs prirent plusieurs jours, car il fallait lever une armée et la mettre sur pied de guerre, et aviser de la défense du pays. a cette époque-là, les Eothéod ne craignaient point la guerre: mais les hcoses pouvaient bien changer dès qu'on saurait que leur seigneur était parti se battre loin au Sud. Néanmoins Eorl appréhenda clairement que rien de moins que sa pleine force serait d'une quelconque utilité et qu'il devait tout risquer, ou bien se dérober et rompre sa promesse.
On ne laissa que quelques centaines de soldats au pays pour soutenir les hommes que l'âge mettait hors d'état de participer à une entreprise à ce point désespérée.

En profond silence, la grande éohere s'ébranla, et elle n'emportait qu'un espoir ténu; car tous savaient ce qui les attendait, ou sur la route ou au terme du voyage. On dit qu'Eorl conduisit au combat quelques sept mille cavaliers en grand arroi, et plusieurs centaines d'archers à cheval. A sa main droite chevauchait le messager, pour servir de guide au mieux de son pouvoir, puisqu'il veniat de traverser ces pays. Mais l'armée ne rencontra ni menace ni attaque durant sa longue chevauchée. Les gens qui entrevoyaient son approche lui cédaient le pas, tout effarouchés par tant de force et de magnificence. Lorsque l'armée s'approcha de Dol Guldur, Eorl obliqua vers l'Ouest, par crainte de l'ombre ténébreuse.Il poursuivi dans cette direction jusqu'à ce qu'ils fussent en vue de l'Anduin. Nmbre de cavaliers tournèrent leurs yeux de ce côté, moitié par peur, moitié dans l'espoir d'apercevoir dans le lointain la périlleuse contrée dont on disait, dans les légendes de leur peuple, qu'elle brillait au printemps comme de l'or. (La, la référence est faite à la Lothlorien, car ils la croyaient dirigée par une sorcière blanche, qui envoûte par ses charmes et ne laisse personne ressortire. Ces légendes persistent jusqu'à l'époque de la guerre de l'anneau car en effet, personne n'en sort pour les contredire jusqu'à Aragorn, Legolas et Gimli pour retrouver Pippin et Merry, ce qui explique l'étonnement d'Eomer quand il les rencontre.)
Mais pour l'heure elle apparaissait toute ensevelie dans un lumineux brouillard; et ils se désolèrent de voir le brouillard gagner la rivière et déferler sur tout le pays devant leurs pas.
Et s'approchant, ils virent que la blanche nuée repoussait les nuées de Dol Guldur.
"La Dame du Bois Doré est aavec nous, semble-t-il" dirent certains
"Cela se peut, dit eorl. Mais quand à moi je me fierais plutôt à la sagacité de Felaróf. (son cheval) Il ne hume aucun mal. Son coeur est léger, et sa lassitude dissipée; il tire pour qu'on lui rende la bride. et allons! car jamais je n'ai tant souhaité mystère et célérité!"
Alors Felaròf bondit en avant et toute l'armée suivit en bourrasqu, mais dans un étrange silence. Au troisième jours, le brouillard soudain se leva, et ils virentqu'ils étaient en rase campagne. Les méandres étaient en vue. C'était le matin du neuvième jours, et ils étaient arrivés en ce lieu avec une promptitude inespérée.

Lorsque Eorl et ses cavaliers atteignirent la champ du Celebrant:

L'Armée du Nord était en péril. Vaincue sur les heutes plaines du wold et coupée du Sud, elle avait été repoussée sur l'autre bord de la limlight, et là soudain avait été assaillie par une bande d'Orcs qui l'avait forcée jusqu'à l'Anduin. Tout espoir était perdu pour le Gondor lorsque survinrent inopinément les Cavaliers du Nord, et ils fondirent sur les arrières de l'ennemi. Et le fortune des batailles changea de camp, et l'ennemi fut refoulé avec de terribles pertes de l'autre côté de la Limlight. Et Eorl, à la tête de ses hommes, leur donna la chasse, et si épouvantable était la peur qu'inspiraient les cavaliers du Nord, que les envahisseurs du Wold les traquèrent sur toute l'étendue des plaines du Calenardhon.


Voila, ici aucun écrit de Tolkien ne décrit plus précisément la bataille; je vous l'ai écrite telle que Tolkien l'a faite.

Les notes suivantes sont sur le pact de Cirion et d'Eorl, ensuite, je trouverai de la documentation sur l'armée du Rohan, leur armement, etc...

La guerre ayant pris fin, on se demanda comment le surintendant trouverait à honorer Eorl et à reconnaître ses services, et tout le monde s'attendait à ce qu'on donnât un grand festin à Minas Tirith et qu' au cours du festin, on annonçât la chose. Mais Cirion ne livrait guère ses pensées. A la tête de l'armée fort réduite du Gondor il chevauchait vers le Sud, en compagnie d'Eorl et d'une éored de cavaliers du Nord. Parvenus à la rivière Mering, il se tourna vers Eorl et à la stupeur de tous dit: "adieu pour maintenant, Eorl fils de Léod. Je m'en retourne chez moi où bien des choses exigent d'être reprises en main. Je commet en ta garde la province du Calenardhon pour un temps, si tu n'es pas trop ressé de revenir dans ton propre royaume. Dans trois mois, je te retrouverai ici même, et nous nous entretiendrons ensembles."
"Je viendrai", répondit Eorl. Et ainsi ils se séparèrent.
Trois mois plus tard, Cirion retrouva Eorl, et l'emmena sur une colline, dans un endroit dont seul les intendants avaient connaissance.

"Je vais à présent déclarer ce dont je suis résolu en vertu de l'autorité qui est mienne comme Surintendant des rois; à Eorl fils de Léod, en reconnaissance de la vaillance de osn peuple et de l'aide inespérée qu'il procura au Gondor en un temps d'âpres nécessité, je fait libre don de toute la vaste contrée du calenardhon, depuis l'Anduin jusqu'à l'Isen. Là, s'il la désire il sera roi, et ses héritiers après lui, et sonpeuple vivra libre, tant que l'autorité des Surintendants du Gondor prévaudra, jusqu'au Retour du Grand Roi. et son peuple n'aura d'autres obligations que celles dictées par ses lois et son vouloir propre, hors celle-ci; "il sera tenu de vivre en bonne amitié avec le Gondor, et cela à perpétuité, que l'un et l'autre royaume perdurera - mais à même obligation sera soumis le peuple du Gondor".
Alors Eorl se leva, mais il resta silencieux, car il était bouleversé par l'extrême générosité du don et par la noblesse des propos, et il concevait bien la sagesse de la chose, car Cirion avait parlé à la fois en sa qualité de souverain du Gondorsoucieux de protéger les restes de son royaume, et en tant qu'ami des Eothéod dont il connaissait les besoins, car le peuple se faisait trop nmbreux pour le pays et languissait de revenir au Sud, dans ses demeures de jadis; mais la crainte de Dol Guldur les retenait. Au calenardhon, ils auraient de des la place ne suffisance et même de reste, et ils échapperaient à l'ombre de Mirkwood.
Et sans tarder, lorsqu'il eut considéré la chose en son for intérieur, Eorl parla, disant: " Seigneur surintendant du Grand Roi, le don que tu m'offres, je l'accepte pour moi et pour mon peuple. Il excède considérablement tout ce que nous aurions pu gagner par nos armes, à suposer que notre action n'ait point été en elle-même un libre don de l'amitié, je la scellerai par un serment dont on se remémorera à jamais!"

Voila, vous avez maintenant les enjeux du serment qu'ils se jurèrent, je ne vais pas vous le mettre car il est bien trop long, mais j'aimerais quand même écrire ce passage, qui marque bien l'importance du serment, rien que par le lieu où il à été prononcé.

Eorl se dirigea vers le monticule et dans l'herbe à ses pieds entrevit une pierre noire que ni les vents ni les intempéries n'avaient altérées, et sur la pierre trois lettres étaient gravées. et il dit à Cirion: "serait-ce une donc là une tombe? Mais qui gît là? Quel homme fameux du temps jadis?"
"N'as-tu pas lu les lettres?" dit Cirion.
"Je les ai lue, dit le prince. Et pour cela même je m'étonne. Car ces lettres sont Lembe, Ando et Lambe. Or il n'y a point de tombe pour Elendil, et il n'est point d'hommes depuis lors qui ait osé s'approprier son nom"
"Et pourtant c'est là sa tombe, dit Cirion."

Voila, donc le serment à été pronncé sur la tombe du premier Roi du Gondor, c'était le seul endroit assez "important" pour recevoir un tel serment, qui engagea les deux peuples jusqu'à leur fin.

Les Eored:


L'eored n'avait pas de nombre déterminé avec précision, mais au Rohan, le terme ne s'appliquait qu'aux cavaliers rompus au métier des armes: des hommes servants un terme, ou dans certains cas de manière permanente dans l'armée du Roi. Tout corps de quelque importance, chevauchant de concert soit à l'exercice, soit en service commandé, constituait une éored. Toutefois après la renaissance des Rohirrim et la réorganisation de leurs forces armées sous le règne du Roi Folcwine, une centaine d'années avant la guerre de l'anneau, une "eored complète" en ordre de bataille, devait compter 120 hommes (le capitaine compris) et représenter la centième partie du ban et de l'arrière ban des cavaliers de la Marche, compte non tenu de ceux qui appartenaient à la maison du Roi.
Bien entendu, une telle armée ne s'était jamais vue chevauchant de concert hors des confins de la Marche; mais lorsque Théoden prétend qu'en ce péril majeur, il aurait pu prendre la tête d'une expédition de 10000 cavaliers il dit vrai. Les Rohirrim s'étaient considérablement multipliés depuis le temps de Folcwine, et avant l'attaque de Saroumane, un Grand Rassemblement des cavaliers aurait probablement réuni beaucoup plus de douze mille cavaliers, d'où on voit que le Rohan n'était pas démuni de défenseurs aguerris. En l'occurence, étant donné les pertes subies sur le front Ouest, la précipitation de la Convocation au grand Rassemblement et la menace en provenance du Nord et de l'Est, Théoden ne devait conduire à la bataille que quelque six mille lances seulement, bien que cela fût encore la plus puissante cheauchée entreprise par les Rohirrim, depuis celle, à jamais fameuse, d'Eorl.

LES HOMMES DU ROHAN

Les hommes et les femmes qui suivirent Eorl au Rohan étaient originaires des grandes plaines du Rhovanion, au Sud de la Forêt Noire. Ils étaient grands pour l'époque (entre 1,75m et 1,90m), solidement charpentés et blonds pour la plupart. L'expansion démographique les poussa d'abord à migrer vers les vals de l'Anduin puis, après la destructon d'Angmar, le royaume du Roi-Sorcier, vers les terres situées au Nord-Ouest de la Forêt Noire, entre les Monts brumeux et les Montagnes Grises. Le Rohan leur offrait un cadre idéal, avec ses vastes prairies vallonnées, propices à l'élevage de chevaux. Bientôt, ils eurent établi des villages à travers tout le territoire.
La civilisation du Rohan tourne tout entière autour des chevaux, qui constituent à peu près la seule richesse du pays. Par ailleur, les gens du peuple mènent une existence des plus frugales, cultivant la terre, se nourrissant exclusivement du prodit de leur chasse et confectionnant leurs vêtements avec des peaux de bêtes, de la laine et de lin qu'ils récoltent. Plutôt que d'exploiter leurs gisements, ils échangent des chevaux contre du minerai de fer semi-affiné auprès des hommes du Gondor, le faisant ensuite fondre dans leurs modestes forges. Tous les hommes, femmes et enfants du Rohan connaissent la valeur du métal, présent à la fois dans leur marmite où ils font cuire leurs repas et dans l'épée qui les protège. une épée, comme une armure, se transmet de père ne fils. La lame est nettoyée, aiguisée et graissée afin de prolonger le plus possible son existence, tandis que le tissus de maille se répare de la même façon qu'on rapièce une chemise.
Il n'existe pas de tradition écrite au Rohan, et donc l'histoire, les techniques et le savoir se transmettent oralement, de géérations en générations. ceci vaut autant pour les petites maisons des villages que pour la Cour d'Edoras, dont les murs sont recouverts de tapisseries magnifiquement illustrées racontant le passé du Rohan. L'histoire d'une épée est liée à celle d'une famille. En la recevant, son nouveaux propriétaire devientle dépositaire d'un héritage ancestral. ce savoir raffermit son coeur autant que sa main, le jeune guerrier sachant qu'il devra se montrer digne d'une aussi longue et noble tradition. Bien que le Rohan ne soit pas une société guerrière, à force de défendre leurs villages contre les envahisseurs, ses habitants sont devenus enclins à prendre les armes et à donner leurs vie pour lutter ocntre la tyrannie de Sauron.
Durant les quelques années qui ont précédé la guerre de l'anneau, Grima Langue de Serpent a acqui sur le roi Théoden un ascendant tel qu'il gouverne à présent en son nom, faisant exécuter ses ordres par les bandits qu'il a engagé comme gardes du corps personnels. Alors que Sarouman renforce son armée et vile continuellement les frontières nord et ouest du Rohan, la rôle de Langue de Serpent consiste à empêcher que le royaume se mobilise. Tandis que les Uruk-hai et les sauvages ravagent leurs terres, les villages ne peuvent compter que sur leur éored pour les protéger, et comme Langue de Serpent empêche la diffusion des nouvelles, nul n'est vraiment préparé à ces attaques.
Le Rohan est un pays où il est difficile de vivre, même en temps de paix. On n'y trouve aucun grand centre industriel ou commerçant. ses habitants mènent une existance essentiellement pastorale, dominée par le souci d'assurer leur survie à court terme. Ainsi, ils passent leur temps à cultiver, moissonner, vendre leurs récoltes et élever du bétail pour le manger. Beaucoup pratiquent le nomadisme, accompagnant leurs troupeaux de chevaux, de bétail ou de moutons à travers les vastes plaines. D'autres qui cultivent le blé sont sédentaires, mais tous ont en commun leur isolement et la nécessité d'assurer eux-même leur défense. en échange du privilège de n'avoir pas à subir la présence parfois pesante des représentants du roi, ces fermiers, éleveurs, boulangers et forgerons doivent se battre pour leur liberté et ocntre les hors-la-loi, les bandits et les Orques. ce mode de vie les rend forts, méfiants envers les étrangers, mais aussi aptes à réagir rapidement à une situation nouvelle. Toujours prêts à affronter l'ennemi, ils maintiennent des patrouilles régulières pour protéger leur territoire. Sous l'influence de Sauron et saroumane, les Orques ont multipliés les attaques contre les villages, ce qui explique peut-être qu'Eomer ait mis si peu de temps à rassembler deux mille Rohirrim, et aussi que Théoden n'en ait eu que six mille au lieu des dix milles escomptés quand il partit pour le Gondor: leur loyauté envers leur roi était demeurée intacte alors même que leurs pertes s'alourdissaient.

LES ROHIRRIM


Les Rohirrim sont connus au Gondor sous le nom de Cavaliers du Rohan. comme dans la plupart des civilisations fondées sur le cheval, les jeunes gens de ROhan apprennent à monter à peu près en même temps qu'ils commencent à marcher. Lorsqu'ils sont en âge de combattre, ils se révèlent des cavaliers exceptionnels, unis à leur cheval par un lien si puissant qu'ils semblent ne faire qu'un. Quand un cavalier est tué et osn cheval capturé, ce dernier tente de s'échapper ou préfère mourir plutôt que de se laisser monter par un ennemi. Cette cavalerie n'est pas une armée de métier. Elle est composée de civils, gardiens et dresseurs de chevaux que parcourent les vastes plaines avec leurs troupeaux. Ils ne se mobilisent qu'en temps de guerre, car les nouvelles mettent plusieurs jours à se répandre à travers le royaume. L'unité de base, l'éored, regroupe les hommes d'un même village (ceci dans les régions les plus éloignées de la capitale) ou de la maison d'un seigneur. Elle est commandée par un noble ou un guerrier chevronné. sa taille varie en fonction du village: si celui-ci compte plus de gardiens de troupeaux que de fermiers, la dispersion des hommes limite la taille de l'eored, ce qui n'est pas le cas dans les communautés agricoles plus sédentaires. Grâce à leurs chevaux, les plus beaux de la Terre du Milieu, et à l'excellence de leurs hommes, les Rohirrim forment la meilleure cavalerie de tous les Âges, et aucune unité d'infanterie ne peut leur résister. c'est pourquoi le Gondor, dont l'armée est surtout constituée d'infanterie, attache une grand eimportance à son alliance avec le Rohan. Les Rohirrim maîtrisent aussi bien les techniques de la cavalerie légère que celles de la grosse cavalerie. Leur stratégie varie selon la taille de l'armée adverse. confrontés à un commando d'Orques, ils privilégient la tactique du raid éclair, s'approchant le plus possible afin de décocher leurs flèches et saper le moral de l'ennemi en le poussant à fuir. si des fantassins tentent de les poursuivre, ils n'ont aucun mal à les distancer avant de faire demi-tour et de revenir à la charge. Quand l'adversaire, découragé, décide de battre en retraite, ils le harcèlent en attaquant ses arrières mal protégés, jusqu'à l'exterminer. Dans es vastes étendues du ROhan, les ROhirrim sont visible de loin et, le plus souvent, une simple démonstration de force suffit à éloigner les pillards. Les cavaliers n'ont qu'à s'aligner le long d'une crête en brandissnat leurs lances et jouer de leur réputation pour provoquer la fuite des importuns. Ils évitent autant que possible l'affrontement, pour ne pas risquer leur vie ou celle de leurs chevaux. Bien que formant une unité, ils sont capables de se disperser et de combatre efficacement sans être commandés.
Contre un ennemi plus déterminé ou plus nombreux, les Rohirrim utilisent en priorité l'arc - chez tous les peuples, l'arme de trait est le fondement de toute stratégie - pour éclaircir les rangs adverses (les chevaux ne sont pas stupides, et ils répugnent à cherger un groupe compact. De même, un officier censé n'ordonnera jamais à ses hommes de se précipiter vers un eligne de piquiers, à moins que l'ennemi soit désorganisé). Quand ils ont ouvert une brèche, les Rohirrim forment une phalange et chargnet avec leurs lourdes lances en frêne. une fois au coeur de la mêlée, ils projettent celles-ci comme des javelots. Certains commandants déploient des archers un epu à l'écart, chargés de harceler l'ennemi tandis que les lanciers avancent vers lui. Le vacarme assourdissant, joint à la vision de ces bêtes puissantes fonçant sur eux avec leurs cavaliers, a de quoi glacer d'effroi laurs adversaires à pied. Les Rohirrim les dominent de toute leur hauteur, impossibles à atteindre mais parfaitement armées pour les transpercer. La violence de leur charge ouvre une large brèche dans les rangs de l'ennemi. Celui-ci perd alors l'assurance que procure le sentiment d'appartenir à un groupe et sent fléchir son ardeur guerrière. Pendant ce temps, les Cavaliers traversent ses rangs, effectuent une rotation et foncent sur l'arrière-garde snas défense, fauchant des têtes à coup d'épées et de hache. Ainsi, chaque Rohirrim s'entraine à manier l'arc, la lance et l'épée dès son plus jeune âge. Cette stratégie séculaire fera une nouvelle fois la preuve de son efficacité lors de la plus grande bataille de la Guerre de l'Anneau, les Champs de Pelennor.

LA GARDE ROYALE

Sous le règne de Théoden, cette garde (le corp d'élite du Rohan) comprend trente à quarante hommes choisis pour leurs qualités guerrières et leur loyauté. En tant qua gardes personnels de toi et de sa famille, leur équipement dépend du trésir royal (un souverain parcimonieux est mal protégé, ce qui suffit parfois à causer sa perte).
Par conséquent, leurs armures et leurs armes sont à peine inférieures à celles des monarques et ils sont rompus à toutes les techniques de combat. L'armure des Gardes Royaux se compose d'un long haubert d'écailles sans manches, aussi efficace à pied qu'à cheval, et d'un casque comportant une visière avec des vues, des joues et un cimier en métal représentant une tête de cheval à la crinière ondoyante. Un aventail en mailles est rivé à l'arrière et à l'intérieur du casque. Les gardes portent également des canons d'avant-bras et des épaulières en acier recouverts de cuir et fixés par des sangles, ainsi qu'un gorgerin en acier aussi richement ouvragé que le casque. Une cape en laine teinte en vert et bordée d'un galon rouge et or, attachée par deux broches rondes de bronze gravées d'un soleil, tombe jusqu'aux ganses de cuir du fourreau et de la poignée de l'épée est du même vert que la cape.


Et j'en profite (même si ça n'a strictement rien à voir) pour signaler que je vient d'atteindre les 100 messages
De plus je vient d'en terminer avec le ROhan, si je trouve d'autre info qui me semblent digne d'interet, je vous les posterai.

LES ROIS DU ROHAN


Première lignée :

Attention, les années sont celles de leur naissance et de leur mort, pas celles de leur règne.


2485-2545 : Eorl le jeune. Ainsi nommé parce qu'il succèda à son père dans sa jeunesse et conserva sa blonde chevelureet osn teint vermeil jusqu'à la fin de ses jours, lesquels furent écourtés par une nouvelle attaque des orientaux. Eorl fut tué à la bataille du Plateau, et lors fut érigé le premier tertre funéraire. Auprès de son maître gît Felarof.

2512-2570 : Bregon. Il chassa l'ennemi hors du Plateau ; et le Rohan connut la paix pour de nombreuses années. En 2569, il paracheva la grande salle du trône à Meduseld. Au cours du banquet, son fils, Baldor, jura qu'il foulerait les "Chemins des Morts" et point ne s'en retourna. Bregon mourut de chagrin l'année suivante.

2544-2645 : Aldor l'Ancien. Il était second fils de Bregon. Il fut dénommé l'ancien parce qu'il vécut jusqu'à un âge avancé et fut Roi pendant septante-cinq ans. Sous son règne les Rohirrim se multiplièrent, et chassèrent ou soumirent les derniers habitants du Pays de Dun qui s'attardaient à l'Est de l'Isen. Harrowdale et les autres vallons de la montagne furent colonisés.

On ne sait pas grand chose des trois Rois suivants car sous leur règne le Rohan connut la paix et la prospérité.

2570-2659 : Fria. Fils ainé et quatrième enfant d'Aldor, il était déjà vieux lorsqu'il accéda au trône.

2594-2680 : Fréawine.

2619-2699 : Goldwine.

2644-2741 : Déor. Sous son règne, ceux du pays de Dun firent de nombreuses incursions au-delà de l'Isen. En 2710, ils occupèrent le cercle abandonné d'Isengard et on ne put les en déloger.

2666-2741 : Gram.

2691-2759 : Helm Hammerhand. A la fin de son règne, le Rohan souffrit de lourdes pertes, du fait des invasions et du rude hiver. Helm et ses fils Haleth et Hama périrent. Fréalaf, fils de la soeur de Helm, devint Roi.


Deuxième lignée :

2726-2798 : Fréalaf fils de Hild. Sous son règne, Saroumane vint à Isengard d'où avaient été chassés ceux du Pays de Dun. Au début, les Rohirrim tirèrent profit de son amitié car ils connurent des temps de dénuement et de faiblesse extrêmes.

2752-2842 : Brytta. Nommé par son peuple Léofa, car il était bien-aimé de tous, étant prodigue de nature et toujours empressé de secourir quiconque était dans le besoin. Sous osn règne, la guerre contre les Orques faisait rage car, chassés du Nord, ils cherchaient à se retrancher dans les Montagnes Blanches. Lorsque mourrut Brytta, on crut que tous les Orques avaient étés exterminés. Mais il n'en était rien.

2780-2851 : Walda. Il ne régna que neuf ans. Avec tous ses compagnons, il rencontra la mort dans une embuscade tendue par des Orques alors que, revenant de Dunharrow, ils chevauchaient par des sentiers de montagne.

2804-2864 : Folca. C'était un illustre chasseur, mais il fit voeux de ne point chasser la bête sauvage tant qu'il resterait un seul Orque au Rohan. Lorsqu'on découvrit le dernier repaire des Orques et qu'on le détruisit, il s'en alla traquer le Grand Sanglier d'Everholt dans la forêt de Firien. Il tua la bête mais mourut des blessures qu'elle lui avait infligées avec ses défenses.

2830-2904 : Folcwine. Lorsqu'il devint Roi, les Rohirrimavaient recouvré leurs forces. Il reconquit les marches orientales (entre l'Adron et l'Isen) qu'avaient occupées ceux du pays de Dun au temps des malheurs. Le Rohan avait reçu une aide considérable du Gondor à l'époque, aussi, lorsque Folcwine apprit que les Haradrim déferlaient en force sur le Gondor, il envoya d'important renforts au secours des Surintendants. Il souhaitait en assumer lui-même le commandement mais on l'en dissuada, et ses fils jumaux Folcred et Fastred (nés en 2858) prirent sa place à la tête de ses hommes ; ils devaient mourir côte à côte dans la bataille qui se déroula en Ithilien (2885). Turïn II, Surintendant du Gondor, envoya à Folcwine un riche weregild (prix du sang) tout d'or massif.

2870-2953 : Fengel. Il était le troisième fils et le quatrièmeenfant de Folcwine. On ne s'en souvint pas en bonne part. Il était glouton et cupide, de nourriture et d'or pareillement, et toujours en chicane avec ses trois maréchaux et avec ses enfants. Thengel, son troisième enfant et son seul fils, quitta le Rohan lorsqu'il atteignit l'âge d'homme et vécut longtemps au Gondor où il s'illustra au service de Turgon.

2905-2980 : Thengel. Il ne prt femme que tard dans la vie mais, en 2943, il épousa Morwen de Lossarnach au Gondor, quoiqu'elle fût de dix-sept ans sa cadette. Elle lui donna trois enfants au Gondor dont Théoden, le second qui était son seul fils. Lorsque Fengel mourut, les Rohirrim le rapelèrent à l'existence, et l revint, mais de mauvais gré. Cependant, il devait se révéler un Roi bon et sage, bien qu'on parlât la langue du Gondor dans sa demeure, et il y en avait qui n'approuvaient point. Morwen lui donna deux autres filles au Rohan ; et la denrière, Théodwyn, était la plus belle, bienque tard venue (2963), l'enfant de son vieil âge. Son frère l'aimait tendrement. Ce fut peu après le retour de Thengel que Saroumane se proclama seigneur d'Isengard et commença à inquiéter le Rohan, empiétant sur ses frontières et soutenant ses ennemis.

2948-3019 : Théoden. Il est dit Théoden Ednew dans la coutume du Rohan, car, sous l'influence des maléfices de Sauron, il sombra en un état de prostration mais fut guéri par Gandalf et, dans la dernière année de sa vie, s'éveilla à lui-même et conduisit ses hommes à la victoire devant Fort le Cor, et peu après aux Champs du Pelennor, la plus formidable bataille de cet Age. Il devait trouver la mort devant les portes de Mundburg. Il reposa quelques années dans le pays de sa naissance, parmi les rois défunts du Gondor, mais par la suite on ramena sa dépouille au pays des Rohirrim et il gît à présent sous le huitième tumulus funéraire de sa lignée à Edoras. Lors commence une nouvelle lignée.


La troisième lignée:

2991-3084 : Eomer Eadig. Tout jeune encore, il devint Maréchal de la Marche (3017) et fut investi de la fonction de son père sur les marches orientals. Lors de la Guerre de l'anneau, Théodred tomba à la bataille des gués de l'Isen, contre Saroumane. C'est pourquoi, avant de mourir aux Champs de Pelennor, Théoden désigna Eomer comme son héritier et le nomma Roi. Eomer devint un grand Roi et, comm eil succèda à Théoden tout jeune encore, il règna soixante-cinq ans, plus longtemps que tous les Rois qui l'avaient précédés, hors Aldor l'ancien. Au cours de la guerre de l'Anneau, il se lia d'amitié avec le Roi Elessar, et avec Imrahil de Dol Amroth ; et souventes fois, il vint chevauchant au Gondor. Dans la dernière année du Tiers Age, il épousa Lothiriel, fille d'Imrahil. Leur fils, Elfwine le Blond, gouverna après lui.